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Révélations sur le crash de l'avion du président polonais en 2010

Moscou refuse toujours de restituer l'épave du Tupolev-154 à la Pologne, malgré l'insistance de Varsovie, affirmant que l'enquête se poursuit.
Moscou refuse toujours de restituer l'épave du Tupolev-154 à la Pologne, malgré l'insistance de Varsovie, affirmant que l'enquête se poursuit.
Les pilotes de l'avion du président polonais Lech Kaczynski, qui s'est écrasé en 2010 à Smolensk en Russie, ont subi des pressions pour atterrir malgré un épais brouillard, selon une nouvelle expertise.

Selon la transcription de la bande sonore d'une des boîtes noires, décryptée une nouvelle fois et diffusée par la radio RMF FM, le commandant en chef de l'armée de l'air, Andrzej Blasik, était présent dans le cockpit durant les dernières minutes du vol et jusqu'à la fin tragique.

"Nous devons le faire (tenter d'atterrir) jusqu'au bout", a-t-il dit six minutes avant l'impact au sol, en répétant la phrase prononcée dix minutes plus tôt par le chef du protocole du ministère des Affaires étrangères, présent aussi dans le cockpit.

"Vas-y, t'as assez de place!", a encore lancé le général Blasik au pilote à 300 m du sol.

40% de mots en plus

Cette nouvelle expertise sonore contient "40% de mots décryptés de plus" que la précédente, indique le parquet militaire polonais, chargé de l'enquête.

Le président Kaczynski, son épouse et 94 autres personnes présentes à bord, dont de hauts responsables politiques et militaires polonais, avaient péri dans cet accident le 10 avril 2010.

afp/fme

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