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Marine Le Pen mise en cause pour financement illégal

Marine Le Pen, ici au congrès du FN le 29 novembre 2014, justifie l'utilisation de la torture dans certains cas.
Marine Le Pen, ici au congrès du FN le 29 novembre 2014.
En pleine crise politico-familiale, Marine Le Pen et deux de ses proches doivent désormais faire face à la menace judiciaire, dans une enquête sur le "financement illégal de campagnes électorales".

Les investigations concernent les élections présidentielles, puis législatives de 2012, indique Le Monde. Alors que Frédéric Chatillon, principal prestataire de service du Front national (FN) avec sa société de communication Riwal, a été mis en examen mercredi, c'est au tour de la présidente du parti d'être entendue vendredi.

Les deux autres personnes visées dans l'enquête sont David Rachline, sénateur du Var, et Nicolas Bay, secrétaire général du FN.

Rémunérations fictives

Il pourrait être reproché à Marine Le Pen d'avoir rémunéré "fictivement en CDD, durant sa campagne, deux de ses conseillers": David Rachline, conseiller en communication, et Nicolas Bay, porte-parole de campagne. Des salaires versés par la SARL Riwal et déguisés en dons, estiment les magistrats.

En outre, les magistrats ont pointé du doigt de nombreuses anomalies autour de Riwal, telles que des faits d’"escroquerie" en fournissant des services aux candidats FN dans le but de majorer des dépenses électorales remboursables.

fme

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