Les députés ukrainiens ont voté jeudi plusieurs lois mettant sur le même plan les régimes soviétique et nazi et interdisant toute négation publique de leur caractère "criminel" ainsi que la production et l'utilisation publique de leur symboles.
"Kiev utilise des méthodes qui portent atteinte à la liberté de pensée, d'opinion ou de conscience", a réagi le ministère russe des Affaires étrangères vendredi soir.
Loi trop radicale
Avec la nouvelle loi, qui doit encore être promulguée par le président Petro Porochenko, les monuments à la gloire des responsables soviétiques doivent être démontés et certaines rues et localités rebaptisées. Elle remet en cause l'existence du Parti communiste.
Cette loi risque d'exacerber les "tensions surtout dans l'est et le sud" où la nostalgie pour l'URSS est forte, a averti un analyste politique. "Les autorités ont lancé un processus irréversible qui va aboutir à la désintégration complète du pays", a lancé un dirigeant séparatiste de l'Est du pays.
afp/fisf