Les organisateurs espéraient faire défiler plus d'un million de personnes, dans 400 villes, pour réclamer la fin de l'impunité dans les affaires de corruption et la destitution de la présidente.
La première journée de protestation de ce type avait réuni jusqu'à 1,7 million de personnes le 15 mars contre la présidente, difficilement réélue en novembre dernier pour un second mandat.
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Cortèges moins imposants qu'en mars
Dimanche, la police estimait le nombre de participants à 105'000 vers 13h30 (19h30 en Suisse), tandis que les organisateurs avançaient un total de 188'000 personnes. Dans la capitale Brasilia comme à Rio de Janeiro, les cortèges étaient moins imposants qu'il y a un mois.
Beaucoup de manifestants, habillés de vert et jaune -les couleurs du drapeau brésilien- réclamaient la destitution de Dilma Rousseff aux cris de "Dehors Dilma!".
afp/ptur
Scandale de corruption et difficultés économiques
Treize sénateurs, 22 députés, deux gouverneurs, le trésorier du Parti des travailleurs (PT, gauche) au pouvoir, d'anciens fonctionnaires de la présidence et d'ex-élus sont dans le collimateur de la justice pour leur supposée participation à un vaste système de corruption.
La présidente Rousseff affronte parallèlement d'importantes difficultés sur les front économique, avec un pays au bord de la récession et une inflation à 8,13%.