"Nous allons frapper d'une main de fer les nids des terroristes et de tous ceux qui portent atteinte à la sécurité de la capitale", a déclaré lundi Mahmoud Abdel Aziz, un responsable des autorités de Tripoli.
Les mesures de sécurité seront renforcées avec notamment la multiplication des check-point de sécurité, selon des responsables.
Deux gardes libyens ont été tués et un troisième blessé dimanche dans une attaque devant l'ambassade de Corée du Sud à Tripoli, revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).
>> Lire : Au moins deux morts dans l'attaque de l'ambassade sud-coréenne en Libye
Chaos en Libye
Quelques heures plus tard, une bombe a explosé dans la nuit près de l'entrée de l'ambassade du Maroc à Tripoli sans faire de victime.
Ces violences illustrent le chaos régnant en Libye, pays livré à des groupes d'ex-rebelles depuis la révolte de 2011 où deux gouvernements et Parlements se disputent le pouvoir. L'EI a profité de l'instabilité pour commettre des attaques meurtrières.
afp/ptur
Mobilisation internationale pour un cessez-le-feu
Le Maroc accueille depuis mars un dialogue entre représentants des Parlements rivaux libyens sous l'égide de l'émissaire de l'ONU Bernardino Leon qui tente d'arracher un accord sur un gouvernement d'unité nationale. Les discussions, suspendues fin mars au Maroc, doivent reprendre lundi à Alger.
"La poursuite de la violence en Libye nous rappelle le besoin urgent pour les Libyens (...) de se diriger rapidement vers un accord sur la formation d'un gouvernement d'unité nationale", a affirmé Ban Ki-moon. Les Etats-Unis et cinq pays européens ont appelé dimanche à un cessez-le-feu "immédiat" et "sans condition" en Libye.