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Sommet diplomatique pour soutenir les accords de paix en Ukraine

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, avant le début de discussions avec ses homologues. [Clemens Bilan]
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, avant le début de discussions avec ses homologues. - [Clemens Bilan]
Les chefs de la diplomatie allemand, français, russe et ukrainien se sont réunis lundi soir à Berlin pour soutenir les accords de paix de Minsk, menacés par de vives tensions dans l'Est de l'Ukraine.

"Huit semaines se sont écoulées depuis les négociations de Minsk et il ne fait aucun doute qu'on est arrivé à une relative accalmie (...), mais il est trop tôt pour crier victoire", a souligné le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, avant le début de discussions avec ses homologues.

Il a rappelé que des combats avaient encore fait des victimes dimanche et lundi.

Processus politique

Outre le cessez-le-feu, il a insisté sur l'importance de la mise en route d'un processus politique, avec notamment l'organisation d'élections locales.

"Il y a des idées sur la table (...): comment peut-on arriver à une situation économique et sociale meilleure; comment peut-on poursuivre l'échange de prisonniers (...); comment peut-on mettre en place les conditions nécessaires à des élections", a-t-il détaillé.

Les résultats de la rencontre de Berlin seront discutés lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 mardi et mercredi à Lübeck en Allemagne.

afp/ptur

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Les tensions sur le terrain ont gagné en intensité

Entre dimanche et lundi, un soldat ukrainien a été tué et six blessés en 24 heures, selon le porte-parole militaire ukrainien. Les autorités séparatistes ont de leur côté fait état de quatre civils blessés dans la zone sous leur contrôle.

La mission de surveillance de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a fait état "du renouvellement de combats intenses près de Donetsk et à Chirokiné", à 10 km du port stratégique de Marioupol.
  
A Lougansk, la situation s'est aussi "largement détériorée", selon les autorités locales, fidèles à Kiev. "Dans plusieurs zones, il y a eu des affrontements militaires et aussi des tirs à l'arme automatique et à l'aide de chars", a indiqué le gouverneur pro-Kiev de la région.