Le kidnapping, le 14 avril 2014, de 276 lycéennes de cette petite ville du nord-est du Nigeria - dont 219 sont toujours portées disparues - a suscité une émotion sans précédent à travers le monde, avec notamment la campagne #Bringbackourgirls.
Mais s'il a été très médiatisé, c'est loin d'être le seul crime de ce type commis par le groupe islamiste, rappelle Amnesty International.
Au moins 2000 femmes et jeunes filles nigérianes ont été enlevées par Boko Haram depuis 2014 et réduites à l'état d'esclaves sexuels ou forcées à combattre, selon Amnesty International dans un rapport publié mardi.
Tout faire pour les sauver
Les Nations unies et des organisations de défense des droits de l'Homme ont aussi dénoncé, à cette occasion, le ciblage délibéré d'enfants, garçons et filles par les islamistes.
Le futur président nigérian Muhammadu Buhari a promis mardi de faire le nécessaire pour obtenir la libération des quelque 200 lycéennes, sans toutefois laisser d'illusion sur leur sort.
Espoir sur le nouveau président
De son côté, l'évêque de Maiduguri, Oliver Dashe, se montre optimiste dans l'émission Forum. Le nouveau président va "combattre la corruption et Boko Haram". "Grâce à son passé de général", il pourra "écraser Boko Haram".
L'évêque se dit également favorable à une intervention militaire du monde occidental pour combattre Boko Haram.
agences/fb