Dévoilant son programme mardi, David Cameron a multiplié les annonces sociales et promis le retour du soleil aux travailleurs modestes dans un effort de séduction à l'approche des législatives du 7 mai.
Promettant notamment un salaire minimum, le Premier ministre conservateur s'est ainsi aventuré sur un terrain où on l'attend moins, histoire de capter les voix du centre et de donner un peu de coeur à une campagne jugée négativement par son propre camp.
L'économie et les travaillistes
La veille, les rivaux travaillistes avaient eux aussi mis l'accent sur des thèmes moins habituels, tels que l'économie et la réduction du déficit public. "Le programme (...) est plus ambitieux parce qu'il part d'un engagement clair à équilibrer le budget", avait déclaré lundi le leader travailliste Ed Miliband.
Le scrutin du 7 mai est présenté comme le plus serré de l'histoire récente du pays. Les sondages laissent croire qu'aucun parti n'obtiendra de majorité absolue.
agences/gchi
Légère avance pour les conservateurs?
Selon un dernier sondage publié lundi par "The Guardian", le Parti conservateur est crédité d'une avance de six points sur les travaillistes (39% contre 33%). Deux autres études situent toujours les deux grandes formations au coude-à-coude.
UKIP, le parti de l'indépendance du Royaume-Uni, est quant à lui crédité de 7%, ce qui représente une baisse de deux points, contre 8% pour les libéraux-démocrates, stables, et 7% pour les Verts (+3 points).