Les quelque 150 survivants débarqués mardi matin en Italie et interrogés par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'ONG "Save the children" ont assuré qu'il y avait au total 500 à 550 personnes à bord de leur bateau, dont de nombreux jeunes.
Selon le porte-parole de l'OIM, les récits de ces survivants laissent penser que le bateau a chaviré sous l'effet du mouvement des passagers quand ils ont aperçu les premiers secours.
Incertitudes
Les garde-côtes italiens ont confirmé de leur côté avoir sauvé 145 migrants. Mais, il était impossible de savoir mercredi si le naufrage sur lequel sont intervenus dimanche les garde-côtes était le même que celui évoqué par les deux organisations.
Ce nouveau drame de l'immigration illustre la difficulté d'agir à l'échelle de l'Union européenne.
agences/mac
Colère des organisations humanitaires
Cette énième catastrophe maritime, si elle devait être confirmée, a d'ores et déjà provoqué la colère de plusieurs ONG et organisations internationales.
"Le nombre intolérable des victimes ne va que s'accroître si l'UE n'agit pas maintenant pour garantir des opérations de secours à travers la Méditerranée", a ainsi souligné Judith Sunderland.
L'OIM a déjà enregistré plus de 500 morts de migrants en Méditerranée depuis le début de l'année avant ce nouveau drame, contre 47 l'année dernière pendant la même période.