La dernière "ostension" de ce linceul, qui pour certains a enveloppé le corps de Jésus-Christ au moment de sa mise au tombeau, remonte à 2010.
Comme il y a cinq ans, le Saint-Suaire sera exposé dans la cathédrale de la capitale du Piémont, mais pendant 67 jours.
Empreinte visible
La pièce de lin de 4,36 m sur 1,10 m sur laquelle, selon la tradition, se serait imprimée l'empreinte du corps du Christ supplicié et en particulier son visage, a été découverte au XIVe siècle dans la collégiale Notre-Dame à Lirey, près de Troyes (France).
Le Vatican, propriétaire du Saint-Suaire depuis qu'il lui a été offert en 1983 par la famille de Savoie, ne s'est jamais prononcé sur son authenticité.
François sur place
"Ce qui compte le plus, c'est que cette toile comme vous l'avez vue, reflète de manière aussi claire et précise ce que l'évangile décrit dans la passion et la mort de Jésus", a déclaré samedi l'archevêque de Turin Cesare Nosiglia.
Le pape François se rendra à Turin les 20 et 21 juin.
afp/sbad
Datation au carbone 14
En 2010, son exposition en public pendant 43 jours dans la cathédrale de Turin avait attiré 2 millions de personnes dont le pape Benoît XVI, qui avait décrit une "icône extraordinaire" correspondant "totalement" au récit de la mort du Christ dans les Evangiles.
Le Saint Suaire de Turin est depuis toujours l'objet d'une bataille entre les scientifiques qui croient à son authenticité et ceux qui en doutent.
Des historiens, s'appuyant notamment sur une datation au carbone 14 réalisée en 1988, ont établi que la fabrication de ce linceul remontait au Moyen-Age, entre 1260 et 1390, mais cette datation est elle-même contestée.