"L'armée est la dernière ligne de défense. Elle va être utilisée comme force de dissuasion contre la criminalité que nous observons", a déclaré la ministre de la Défense sud-africaine Nosiviwe Mapisa-Nqakula, lors d'une visite dans le vieux township, où de nouveaux incidents ont eu lieu dans la nuit.
"L'armée va être utilisée comme force de dissuasion contre la criminalité que nous observons", a-t-elle ajouté. Les soldats pourront être déployés dans d'autres endroits si nécessaire.
Un souvenir douloureux
La ministre a précisé que cette décision n'avait pas été facile à prendre, vu les douloureux souvenirs laissés par l'armée dans les townships à l'époque de l'apartheid dans les années 1980 et 1990. La ministre a refusé de préciser exactement où seraient déployées ses troupes.
Les violences xénophobes qui ont secoué ces quinze derniers jours les agglomérations de Durban et de Johannesburg ont fait officiellement sept morts et des milliers de déplacés.
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ats/kkub