"Il est temps de réfléchir vraiment à la manière de stopper le passage très dangereux et risqué de migrants sur de petits bateaux" partant du continent africain pour rejoindre les rives européennes de la Méditerranée, a déclaré jeudi le directeur de cette institution de l'ONU, Koji Sekimizu, lors d'une conférence à Singapour.
Le responsable estime que dans le cas de 500'000 migrants, il pourrait y avoir "potentiellement jusqu'à 10'000 morts".
Lutte contre les passeurs
"Nous ne devrions pas seulement nous préoccuper des opérations de recherches et de secours, mais aussi lutter contre les passeurs, les trafiquants en coulisses", a souligné le responsable.
Depuis le début de l'année, quelque 1750 migrants, hommes, femmes et enfants ont péri en mer, soit 30 fois plus que durant la même période de 2014, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
ats/kkub
5000 par semaine jusqu'en septembre
Deux-cents vingt immigrés ont débarqué jeudi matin dans le port de Catane, en Sicile. Ils sont les derniers arrivés dans un flot continu de migrants qui pourrait être de 5000 personnes par semaine jusqu'en septembre, selon les projections du ministère italien de l'Intérieur.