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Cinq attentats auraient été déjoués en France depuis 2013

Le Premier ministre français Manuel Valls lors d'une conférence de presse, après l'arrestation d'un Algérien qui aurait tenté de planifier un attentat contre une église.
La menace terroriste n'a jamais été si forte en France / Le 12h30 / 1 min. / le 23 avril 2015
Le Premier ministre français Manuel Valls a affirmé jeudi à la radio France Inter que "cinq attentats" avaient été déjoués depuis 2013 en France.

Mercredi, les autorités avaient révélé l'arrestation dimanche d'un Algérien qui projetait un attentat contre une église dans la banlieue sud de Paris. Cet étudiant de 24 ans, interpellé alors qu'il venait de se blesser avec sa propre arme, est aussi soupçonné d'avoir tué une femme dans sa voiture peu avant pour des motifs non élucidés.

>> Lire : Un attentat contre une église déjoué dans la région parisienne

Selon Manuel Valls, "tout indique" que ce projet a été conçu "en liaison avec un individu se trouvant en Syrie. Des échanges ont eu lieu et une commande a été passée, sans doute pour cibler une église".

Guerre contre le terrorisme

"La menace n'a jamais été aussi importante", a soutenu le chef du gouvernement. Selon lui, "1573 Français ou résidents en France sont recensés pour leur implication dans ces filières terroristes".

"C'est la France, toute la France qui est visée pour ce qu'elle est", a estimé Manuel Valls. "C'est pour cela que nous devons faire la guerre au terrorisme sans faire la guerre à ce que nous sommes, un pays libre, une grande démocratie".

>> L'interview de Daniel Martin, ancien agent du contre-espionnage français :

La menace terroriste n'a jamais été aussi importante en France. [AFP - Lionel Bonaventure]AFP - Lionel Bonaventure
La menace terroriste n’a jamais été aussi importante en France / Forum / 4 min. / le 23 avril 2015

afp/fme

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Loi sur le service de renseignement

L'annonce de cet attentat déjoué intervient en plein débat parlementaire sur un projet de loi destiné à renforcer les pouvoirs des services français de renseignement, jugé liberticide par ses opposants.

Ces services avaient été critiqués pour leur défaut de surveillance autour des trois djihadistes français auteurs des attaques de Paris en janvier, où 17 personnes ont été tués. Ils étaient déjà connus des autorités.