L’information, révélée par le Spiegel Online jeudi, aurait été confirmée en fin de journée par de très proches collaborateurs de la chancelière Angela Merkel, notamment son bras droit, Peter Altmaier, a précisé vendredi le site lemonde.fr.
Dans un communiqué très succinct, la chancellerie dit avoir "identifié des faiblesse techniques au sein du BND", le service allemand de renseignement extérieur, ordonnant que cela soit "corrigé sans retard". Mais "il n'y a toujours aucune preuve d'une surveillance de masse des citoyens allemands et européens". Et de conclure que le gouvernement ne commenterait pas les informations de la presse.
40'000 espionnés
Le BND aurait répondu à près de 40'000 demandes américaines, la NSA lui donnant les adresses IP et numéros de téléphone à espionner, selon l'hebdomadaire allemand.
Le principal parti d’opposition Die Linke (gauche radicale), a demandé que la justice ouvre une enquête pour "trahison". Une demande rejetée par les autres partis.
fme