Environ 90 personnes ont trouvé la mort dans les pays voisins comme en Chine et en Inde. Le séisme de magnitude 7,8 qui a secoué le Népal samedi est le plus meurtrier depuis 80 ans. Il a été suivi de nombreuses répliques et a déclenché plusieurs avalanches sur le mont Everest.
Le bilan est susceptible de s'alourdir encore. Les agences humanitaires sur place ont toujours du mal à évaluer l'ampleur des destructions et des besoins, mais ceux-ci semblent considérables.
>> Lire aussi : Défis logistiques pour l'aide internationale au Népal
Zones inaccessibles
Certaines zones montagneuses du Népal restent inaccessibles, les routes étant coupées, et le travail des secouristes est encore compliqué par le mauvais temps et les nombreuses répliques sismiques qui secouent le pays.
Des milliers de Népalais ont passé une nouvelle nuit en plein air, effrayés par les répliques sismiques. Dans la capitale Katmandou et ailleurs, des familles épuisées, dont les logements ont soit été détruits, soit menacent de s'effondrer, ont posé des matelas dans les rues et ont monté des tentes pour se protéger de la pluie.
Les rares magasins ouverts n'ont plus grand-chose à proposer et le seul moyen d'obtenir de l'eau est de patienter dans les longues files d'attente qui s'étirent derrière les camions citerne.
ats/tmun
Début de l'évacuation d'alpinistes
Les grimpeurs qui étaient bloqués depuis deux jours à haute altitude dans l'Everest à la suite d'une avalanche déclenchée par le violent séisme survenu samedi au Népal ont commencé à être évacués par hélicoptère.
Trois appareils ont pu atteindre les camps 1 et 2, situés à plus de 6000 mètres, a indiqué l'alpiniste roumain Alex Gavan. Selon les estimations, une centaine de grimpeurs et de guides seraient sains et saufs mais coincés dans les camps depuis samedi.
Près d'un million d'enfants touchés
Près d'un million d'enfants sont "durement touchés" par le tremblement de terre au Népal, a déclaré un porte-parole de l'UNICEF. Le personnel sur place de cette institution effectue une veille sanitaire.
"Notre principale préoccupation les concernant pour l'instant va être l'accès à l'eau potable et leurs conditions d'hygiène. Nous savons qu'eau et nourriture sont en train de s'épuiser", a déclaré le spécialiste des communications d'urgence, Christopher Tidey.