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La colère gronde contre les autorités au Népal après le séisme

manif Nepal
La colère des habitants de Katmandou / L'actu en vidéo / 37 sec. / le 29 avril 2015
Des milliers de rescapés en colère du tremblement de terre au Népal se sont heurtés à la police anti-émeute mercredi à Katmandou. Les autorités népalaises ont admis avoir commis des erreurs.

Le gouvernement a reconnu être dépassé par l'ampleur de la catastrophe, face au séisme le plus meurtrier depuis plus de 80 ans au Népal, qui a fait plus de 5000 tués.

Le gouvernement avait promis d'organiser des dizaines de bus spéciaux afin de leur permettre de quitter Katmandou. La police a dû être déployée à la gare routière, près du parlement, où la foule s'était rassemblée dès avant l'aube dans l'espoir de pouvoir monter à bord d'un de ces véhicules.

>> Lire : Les secours peinent à se coordonner quatre jours après le séisme au Népal

Échauffourées

Des échauffourées ont éclaté entre la foule et les autorités lorsque les survivants ont perdu patience. "Nous attendons depuis l'aube. Ils nous ont dit qu'il y aurait 250 bus, mais aucun n'est encore arrivé", a expliqué un témoin.

Les répliques du séisme ont nettement diminué, mais des centaines de milliers de personnes continuent de dormir dans la rue, leur logement ayant été détruit ou fragilisé.

>> Écouter le sujet du Journal du matin sur la mobilisation citoyenne après la catastrophe :

Habitants de Bhaktapur au Népal. [AP/Keystone - Bernat Armangue]AP/Keystone - Bernat Armangue
Mobilisation citoyenne au Népal pour pallier les carences des autorités / Le Journal du matin / 1 min. / le 29 avril 2015

ats/jvia

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Le Népal demande aux secours étrangers de ne pas venir

Le Népal a demandé aux équipes de sauveteurs étrangers de ne pas venir car elles sont en nombre déjà suffisant dans le pays, a déclaré mercredi le coordinateur résident des Nations unies, Jamie McGoldrick.

L'aéroport de Katmandou, doté d'une seule piste, peine à faire face au grand nombre de vols transportant aide et experts venus de l'étranger. Un avion humanitaire envoyé lundi par la France était ainsi toujours bloqué mercredi matin à Abou Dhabi, faute d'autorisation pour atterrir à Katmandou.