Le gouvernement a reconnu être dépassé par l'ampleur de la catastrophe, face au séisme le plus meurtrier depuis plus de 80 ans au Népal, qui a fait plus de 5000 tués.
Le gouvernement avait promis d'organiser des dizaines de bus spéciaux afin de leur permettre de quitter Katmandou. La police a dû être déployée à la gare routière, près du parlement, où la foule s'était rassemblée dès avant l'aube dans l'espoir de pouvoir monter à bord d'un de ces véhicules.
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Échauffourées
Des échauffourées ont éclaté entre la foule et les autorités lorsque les survivants ont perdu patience. "Nous attendons depuis l'aube. Ils nous ont dit qu'il y aurait 250 bus, mais aucun n'est encore arrivé", a expliqué un témoin.
Les répliques du séisme ont nettement diminué, mais des centaines de milliers de personnes continuent de dormir dans la rue, leur logement ayant été détruit ou fragilisé.
ats/jvia
Le Népal demande aux secours étrangers de ne pas venir
Le Népal a demandé aux équipes de sauveteurs étrangers de ne pas venir car elles sont en nombre déjà suffisant dans le pays, a déclaré mercredi le coordinateur résident des Nations unies, Jamie McGoldrick.
L'aéroport de Katmandou, doté d'une seule piste, peine à faire face au grand nombre de vols transportant aide et experts venus de l'étranger. Un avion humanitaire envoyé lundi par la France était ainsi toujours bloqué mercredi matin à Abou Dhabi, faute d'autorisation pour atterrir à Katmandou.