"Je voudrais dire qu'une exécution n'est pas une tâche plaisante, mais nous devons l'accomplir pour sauver la nation du danger des drogues", a déclaré le procureur général indonésien. Le président indonésien a de son côté insisté sur "l'application de la loi".
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Pour protester contre l'exécution de ses deux ressortissants, l'Australie a annoncé le rappel de son ambassadeur. Le Brésil a fait part de sa "profonde consternation" après l'exécution de son ressortissant pour lequel les autorités avaient demandé la clémence en indiquant qu'il était schizophrène.
Les condamnés ont chanté
Les huit hommes exécutés ont apparemment tous refusé d'avoir les yeux bandés et ont chanté des hymnes peu avant d'être fusillés, selon un pasteur qui était présent.
Le procureur général a minimisé la décision de Canberra de rappeler son ambassadeur, estimant qu'il s'agissait d'une "décision temporaire". "Nous ne faisons pas des ennemis", a-t-il ajouté.
ats/fisf
La France "totalement mobiliséé"
La France a réagi aux exécutions en rappelant "son opposition à la peine de mort, en tous lieux et en toutes circonstances" et s'est dit "solidaire avec les pays" des étrangers exécutés.
Condamné à mort lui aussi, le Français Serge Atlaoui avait été retiré de la liste des exécutions la semaine dernière en raison d'un recours administratif en justice lui permettant d'obtenir un sursis fragile.
Paris "demeure totalement mobilisé en faveur de Serge Atlaoui, dont la situation reste très préoccupante", a ajouté le Quai d'Orsay.