Le Front national réunit lundi un bureau exécutif pour décider d'éventuelles sanctions contre son président d'honneur Jean-Marie Le Pen, auquel il reproche notamment d'avoir réitéré ses propos sur les chambres à gaz nazies durant la Seconde Guerre mondiale, "détail" de l'histoire selon lui.
Invitée dimanche à dire quelle sanction elle préconisait à l'encontre de son père, Marine Le Pen, qui lui a succédé à la présidence du parti, a répondu que la décision reviendrait au bureau exécutif mais elle a laissé entendre qu'elle était favorable à ce que Jean-Marie Le Pen ne soit plus membre du FN.
"Actes de malveillance"
"J'ai le sentiment qu'il ne supporte pas que le Front national continue à exister alors qu'il n'en a plus la direction. Je le regrette", a-t-elle dit au Grand Rendez-Vous Europe 1-iTELE-Le Monde.
La présidente du FN a estimé que les multiples provocations verbales de son père constituaient des "actes de malveillance".
ats/jvia