Un chef de la "résistance populaire", un collectif de forces combattant les Houthis, a confirmé la présence au sol d'éléments militaires de la coalition.
Un responsable a expliqué qu'une trentaine de militaires étaient déployés pour "superviser" les opérations anti-rebelles à l'aéroport d'Aden où se sont retranchés les combattants Houthis.
La chaîne de télévision panarabe Al-Jazeera a diffusé dimanche des images d'un groupe de soldats en train de marcher dans le quartier de Khor Maksar.
Aucun débarquement selon Ryad
A Ryad, le porte-parole saoudien de la coalition, le général de brigade Ahmed Al-Assiri, a nié qu'il s'agisse du début d'une offensive terrestre majeure. "Je peux assurer qu'il n'y a eu aucun débarquement dimanche à Aden", a-t-il déclaré.
Jusqu'à présent, l'intervention de la coalition arabe, déclenchée le 26 mars, se limitait à des bombardements aériens.
afp/fb
L'Egypte prolonge son mandat
L'Égypte a de son côté annoncé qu'elle prolongeait le mandat de ses effectifs militaires participant à cette coalition arabe engagée au Yémen.
Par le passé, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait expliqué que la priorité de son pays était de sécuriser la navigation dans la mer Rouge et le détroit stratégique de Bab el-Mandeb, qui permet d'accéder au canal de Suez.
Armes à sous-munitions
Dimanche, l'organisation Human Rights Watch a affirmé que la coalition menée par l'Arabie saoudite avait utilisé des munitions à fragmentation fournies par les Etats-Unis.
Les sous-munitions, qui explosent après coup, présentent des dangers à long terme pour les civils et sont interdites par un traité adopté en 2008 par 116 pays, mais ni l'Arabie saoudite, ni les Etats-Unis et ni le Yémen.
A Washington, un représentant du ministère de la Défense a expliqué dimanche que "les Etats-Unis fournissent des armes à sous-munitions qui respectent la stricte condition d'exploser quasi complètement". Selon lui, moins d'1% de ces armes est susceptible de ne pas exploser.