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Des soldats de la coalition déployés pour la première fois au Yémen

L'aéroport international de Sanaa, au Yémen, photographié le 31 mars. [AFP Photo - Mohammed Huwais]
L'aéroport international de Sanaa, au Yémen, photographié le 31 mars. - [AFP Photo - Mohammed Huwais]
Un "nombre limité" de militaires de la coalition conduite par l'Arabie saoudite ont été vus pour la première fois dimanche dans les rues d'Aden, dans le sud du Yémen.

Un chef de la "résistance populaire", un collectif de forces combattant les Houthis, a confirmé la présence au sol d'éléments militaires de la coalition.

Un responsable a expliqué qu'une trentaine de militaires étaient déployés pour "superviser" les opérations anti-rebelles à l'aéroport d'Aden où se sont retranchés les combattants Houthis.

La chaîne de télévision panarabe Al-Jazeera a diffusé dimanche des images d'un groupe de soldats en train de marcher dans le quartier de Khor Maksar.

Aucun débarquement selon Ryad

A Ryad, le porte-parole saoudien de la coalition, le général de brigade Ahmed Al-Assiri, a nié qu'il s'agisse du début d'une offensive terrestre majeure. "Je peux assurer qu'il n'y a eu aucun débarquement dimanche à Aden", a-t-il déclaré.

Jusqu'à présent, l'intervention de la coalition arabe, déclenchée le 26 mars, se limitait à des bombardements aériens.

afp/fb

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L'Egypte prolonge son mandat

L'Égypte a de son côté annoncé qu'elle prolongeait le mandat de ses effectifs militaires participant à cette coalition arabe engagée au Yémen.

Par le passé, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait expliqué que la priorité de son pays était de sécuriser la navigation dans la mer Rouge et le détroit stratégique de Bab el-Mandeb, qui permet d'accéder au canal de Suez.

Armes à sous-munitions

Dimanche, l'organisation Human Rights Watch a affirmé que la coalition menée par l'Arabie saoudite avait utilisé des munitions à fragmentation fournies par les Etats-Unis.

Les sous-munitions, qui explosent après coup, présentent des dangers à long terme pour les civils et sont interdites par un traité adopté en 2008 par 116 pays, mais ni l'Arabie saoudite, ni les Etats-Unis et ni le Yémen.

A Washington, un représentant du ministère de la Défense a expliqué dimanche que "les Etats-Unis fournissent des armes à sous-munitions qui respectent la stricte condition d'exploser quasi complètement". Selon lui, moins d'1% de ces armes est susceptible de ne pas exploser.