Depuis le début des manifestations le 26 avril, treize personnes ont été tuées: neuf protestataires, deux policiers et un soldat.
Le gouvernement soutient que ces manifestations sont illégales et les considère comme une "insurrection". L'armée a été déployée dans les rues pour tenter de rétablir le calme. En visite officielle au Kenya, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a jugé que cette candidature allait "à l'encontre de la Constitution" burundaise, et espéré que Pierre Nkurunziza pourrait encore renoncer d'ici au scrutin.
"Contraire à la Constitution"
Les manifestants jugent que la décision du président Nkurunziza de briguer un troisième mandat consécutif lors de l'élection du 26 juin est contraire à la Constitution comme à l'accord de paix d'Arusha qui a mis fin à la guerre civile en 2005 entre Hutus et Tutsis.
Les Etats-Unis, des pays européens de même que des pays africains ont appelé Nkurunziza à ne pas se présenter.
agences/pym