Les groupes socialiste, radicaux de gauche et UMP, à l'exception de quelques récalcitrants, ont voté ce texte. Il vise notamment à légaliser les pratiques clandestines des services de renseignement, principalement dans la lutte contre le terrorisme, après les attentats de janvier dernier.
Les groupes Front de gauche et écologiste ont voté contre, tandis que les centristes de l'UDI se sont divisés.
Ce projet de loi sera également examiné en juin par le Sénat, le gouvernement souhaitant le voir définitivement adopté par le Parlement avant la pause estivale.
Conforme à la loi fondamentale
Dans un souci d'apaisement, le président socialiste François Hollande a annoncé qu'il saisirait le Conseil constitutionnel au terme de la procédure parlementaire, afin d'apporter la "garantie" d'un texte "bien conforme" à la loi fondamentale. Une initiative qui n'a pas calmé les craintes des adversaires du projet, qui dénoncent l'instauration de "méthodes de surveillance lourdement intrusives".
afp/fme