Le changement de nom, adopté mardi à la quasi-unanimité par le bureau politique de l'UMP, doit être entériné par les militants, appelés à se prononcer par vote électronique les 28 et 29 mai.
Nicolas Sarkozy, qui met le parti d'opposition en ordre de bataille en vue de la présidentielle de 2017, est à l'initiative de ce changement. "Changer de nom était devenu nécessaire compte tenu des turbulences et des affaires qui ont terni le sigle trois ans", expliquait mardi Bernard Accoyer, un proche de l'ancien président français.
"Privatiser la République"
La réputation de l'UMP a été compromise par des soupçons concernant sa gestion par son ancien président Jean-François Copé, poussé à la démission l'an dernier. Le parti est aussi éclaboussé par une enquête concernant les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.
La gauche au pouvoir s'est insurgée contre "une captation d'héritage". "On n'a pas le droit de privatiser la République à des fins de marketing politique", elle "appartient à tous", a déclaré mardi la députée socialiste Annick Lepetit.
afp/fme