L'enquête dans laquelle Nicolas Sarkozy est mis en examen, gelée depuis l'automne, va reprendre. Le chef de l'UMP reste donc sous la menace d'un procès en correctionnelle.
"Contrairement à ce que nous pouvions légitimement espérer, la cour n'a pas fait droit à l'essentiel de nos moyens de nullité, à une seule exception", a affirmé Paul-Albert Iweins, l'avocat de l'ancien président français. Il a annoncé un pourvoi en cassation.
Mis en examen pour corruption notamment
La défense réclamait l'annulation d'écoutes entre Nicolas Sarkozy et un de ses avocats à l'origine de cette enquête. Tous deux sont mis en examen pour corruption, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel.
Ils sont soupçonnés d'avoir tenté d'obtenir indûment auprès d'un haut magistrat de la Cour de cassation des informations couvertes par le secret dans l'instruction. Celles-ci concernent l'affaire d'abus de faiblesse au détriment de la milliardaire Liliane Bettencourt.
ats/kg