Après plus d'un mois de frappes aériennes menées par la coalition arabe contre les rebelles chiites au Yémen, le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir a estimé toutefois que ce cessez-le-feu ne pouvait se réaliser que "si les Houthis (chiites) et leurs alliés (des militaires fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh) y souscrivent, qu'ils n'empêchent pas les efforts humanitaires et ne lancent pas d'actions agressives".
Aucune force terrestre
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en visite à Ryad, a appelé les Houthis à accepter la proposition saoudienne. "Ce cessez-le-feu dépend des Houthis", a-t-il souligné.
John Kerry a par ailleurs déclaré que "ni l'Arabie saoudite, ni les Etats-Unis ne parlent de l'envoi de troupes au sol au Yémen", au lendemain d'un appel du gouvernement yéménite au déploiement d'une "force terrestre".
afp/fme