Le consensus autour de la loi dite Corker-Menendez clos un marathon politique de plusieurs mois, perdu par la Maison Blanche. La Chambre des représentants doit examiner le texte la semaine prochaine.
"Notre but est de pouvoir stopper un mauvais accord qui pourrait permettre à l'Iran d'acquérir des armes nucléaires", a déclaré le président républicain de la Chambre, John Boehner.
Ralliement des Démocrates
Barack Obama s'opposait initialement à ce que le Congrès ait son mot à dire sur l'accord définitif qui doit être paraphé d'ici le 30 juin entre Téhéran et le groupe de pays 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne); les négociations reprendront le 12 mai à Vienne.
Mais après l'annonce de l'accord-cadre le 2 avril en Suisse, les parlementaires américains ont repris l'assaut et les alliés démocrates de Barack Obama se sont peu à peu ralliés à la mesure législative.
afp/fme
La loi Corker-Menendez
La loi Corker-Menendez, du nom de Bob Corker et du sénateur démocrate Robert Menendez, mettrait en place un mécanisme pour que le Congrès, en cas d'accord final fin juin, ait le temps d'en bloquer l'application si les élus le jugeaient mauvais.
Pendant 30 jours, aucune sanction contre l'Iran ne pourrait être levée par l'exécutif, le temps pour le Congrès d'examiner les détails de l'accord.
Si une résolution de désaccord était votée, Barack Obama aurait 12 jours pour opposer son veto, un veto que le Congrès aurait ensuite 10 jours pour surmonter par un nouveau vote à la majorité des deux tiers.