A la demande des Etats membres de l'OMS, ce groupe d'experts a examiné la réponse au virus Ebola qui a contaminé 26'000 personnes et fait plus de 10'900 morts en Guinée, au Libéria et au Sierra Leone. Son rapport préliminaire, publié à Genève lundi, met le doigt sur plusieurs défaillances.
L'OMS a décrété une urgence de santé publique mondiale seulement le 8 août, bien trop tardivement. "Il y a eu de graves lacunes dans les contacts avec les communautés locales au cours des premiers mois", affirment les experts.
Faiblesse structurelle
"L'OMS n'a pas une capacité et une culture suffisamment fortes pour mener des opérations d'urgence", accusent-ils. Avant août, l'OMS n'a en outre pas recherché activement de soutien.
Les experts affirment qu'il n'est toujours pas clair pour quelles raisons les premières alertes, dès le mois de mai, n'ont pas débouché sur une mobilisation internationale adéquate. L'OMS a souffert d'une faiblesse structurelle pour répondre aux situations d'urgence.
ats/fisf