Dès le lendemain des élections, David Cameron avait montré sa volonté de continuité en reconduisant à leur poste les quatre poids lourds de son précédent gouvernement: George Osborne aux Finances, Theresa May à l'Intérieur, Philip Hammond aux Affaires étrangères et Michael Fallon à la Défense.
Quelques autres nominations ont été distillées au cours du week-end dont celle de Michael Gove à la Justice, de Nicky Morgan à l'Éducation (reconduction) et de l'eurosceptique Mark Harper comme chef de la majorité parlementaire.
Avant de rencontrer l'ensemble des députés conservateurs lundi en fin de matinée, David Cameron a procédé à une petite dizaine de nominations supplémentaires, dont les femmes Amber Rudd à l'Énergie et au Changement climatique et Priti Patel à l'Emploi.
Rencontre avec les députés
Ensuite, le Premier ministre a exposé à ses députés les priorités de son deuxième mandat, au premier rang desquelles figure la renégociation de la place du Royaume-Uni dans l'Union européenne.
Après un premier mandat marqué par "les réparations et la reprise" après la crise financière, le dirigeant conservateur veut consacrer son énergie à "restaurer un sens de la justice" dans la société, devait-il dire aux députés conservateurs selon des extraits de son intervention publiés dans la presse britannique.
agences/vtom
Le maire de Londres invité au gouvernement
L'excentrique maire de Londres Boris Johnson, qui ambitionne de briguer un jour la tête du parti conservateur, n'a pas reçu de portefeuille mais assistera à certaines réunions ministérielles.
"Boris Johnson assistera à mon cabinet politique. Comme promis, il consacrera son attention à la dernière année de son mandat en tant que maire de Londres", a expliqué David Cameron sur Twitter.
Boris Johnson will be attending my Political Cabinet. As promised, he will devote his attention to his final year as Mayor of London.
— David Cameron (@David_Cameron) May 11, 2015
Nigel Farage reste à la tête de l'UKIP
Le chef du Parti de l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), Nigel Farage, est revenu lundi sur sa décision de démissionner de la tête du parti prise sur le coup de sa défaite aux législatives de jeudi. Le comité exécutif du parti a rejeté à l'unanimité ce départ.
En annonçant vendredi sa démission, après avoir dit pendant la campagne qu'il quitterait ses fonctions s'il n'était pas élu, le dirigeant du UKIP avait expliqué être "un homme de parole", sans pour autant exclure de briguer à nouveau la tête du parti en septembre.