"Nous avons encouragé fortement le gouvernement burundais à prendre des mesures d'apaisement et l'idée d'un glissement du calendrier électoral serait à nos yeux une bonne chose", a déclaré l'envoyé spécial de l'UE pour la région, Koen Vervaeke.
Il s'exprimait aussi au nom des Etats-Unis lors d'une réunion mensuelle entre les Européens et le gouvernement, auxquels se sont exceptionnellement joints les USA et la Suisse. Contrairement à ce qui a d'abord été annoncé, la Suisse n'a pas demandé le report du scrutin.
Aide suspendue
Les Pays-Bas et la Suisse ont par ailleurs annoncé la suspension de leur aide électorale au Burundi, se joignant à une précédente déclaration faite par la Belgique, ex-puissance coloniale.
Le Burundi a prévu le 26 mai des législatives et communales, suivies le 26 juin par une présidentielle.
Le pays est en proie à de violentes manifestations depuis fin avril. Les manifestants visent la candidature du président Pierre Nkurunziza, élu en 2005 et 2010, jugeant un 3e mandat anticonstitutionnel.
ats/afp/vtom