Ces bombardements "massifs" dans la nuit de lundi à mardi ont causé de "sérieux dégâts" dans la vieille ville de la capitale yéménite, classée au patrimoine mondial de l'humanité, a déploré mardi l'Unesco.
Au moins 69 personnes ont été tuées et 250 blessées à la suite d'explosions déclenchées par des raids qui visaient un dépôt d'armes situé sur le Mont Noqom, une montagne surplombant l'est de la capitale yéménite, a indiqué un responsable.
Une coalition menée par l'Arabie saoudite mène depuis le 26 mars une opération aérienne visant à stopper l'avancée des rebelles chiites Houthis, qui se sont emparés de vastes régions du pays, et de la capitale, Sanaa.
Branle-bas de combat humanitaire
Quelques heures avant le début de la trêve, programmée à 23h (20h GMT), le nouvel émissaire des Nations unies pour le Yémen, le Mauritanien Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, est arrivé à Sanaa pour relancer des pourparlers politiques, actuellement dans l'impasse. Les agences de l'ONU se préparent aussi à lancer une vaste opération humanitaire.
La trêve de cinq jours, en théorie renouvelable, doit permettre l'acheminement de vivres et de médicaments à la population yéménite.
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agences/vtom
Un chef d'Al-Qaïda tué
Un chef d'Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) figure parmi les quatre membres du réseau extrémiste tués lundi par une attaque de drone dans le sud-est du Yémen, a indiqué mardi à l'AFP un responsable yéménite.