Ces lois, votées par le Parlement le 9 avril, visent à rompre définitivement avec le passé soviétique de l'Ukraine au moment où les autorités ukrainiennes combattent les séparatistes prorusses, pour la plupart nostalgiques de l'URSS.
Ces lois "interdisent les symboles soviétiques, condamnent le régime communiste, ouvrent les archives des services spéciaux soviétiques et reconnaissent comme combattants pour l'indépendance de l'Ukraine" les nationalistes, indique la présidence.
Ces derniers avaient un temps combattu aux côtés des nazis contre "l'occupation soviétique", rappelle-t-elle.
Monuments, rues et hymne
Ces textes mettent sur le même plan les "régimes totalitaires communiste et nazi". Des lois similaires existent dans les pays baltes et en Pologne.
En Ukraine, les monuments à la gloire des responsables soviétiques, dont les nombreuses statues de Lénine, devront être démontées et localités, rues ou entreprises dont les noms font référence au communisme seront rebaptisées.
afp/fb
Colère de la Russie
L'exécution de l'hymne soviétique, réintroduit par Vladimir Poutine, comme l'hymne russe avec des paroles adaptées, est désormais passible en Ukraine d'une peine de prison.
La Russie avait vivement dénoncé ces lois en accusant Kiev d'avoir recours à des méthodes "totalitaires" pour désoviétiser l'Ukraine au profit d'une idéologie nationaliste qui pousse le pays "dans l'abîme".