Alexis Tsipras a en outre estimé qu'un accord devait être trouvé rapidement après des mois de discussions. Athènes pourrait rapidement se trouver à court de liquidités.
Ses pourparlers avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) sur davantage de fonds achoppent sur le refus du gouvernement grec de baisser les retraites et de libéraliser le marché du travail.
Restructuration de l'énorme dette
Alexis Tsipras a précisé que les deux parties s'étaient mises d'accord sur des objectifs budgétaires et des taux de TVA.
Le Premier ministre a cependant indiqué qu'un accord avec les créanciers devrait englober une restructuration de l'énorme dette du pays (plus de 177% du PIB), ce à quoi l'UE est réticente, l'Allemagne en particulier.
Il a indiqué que depuis le mois d'août dernier, le pays a remboursé 17,5 milliards d'euros de prêts à ses créanciers sur ses seules ressources.
ats/fb
L'UE demande des réformes rapides
De son côté, Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne, a déploré vendredi le temps perdu dans les négociations entre la Grèce et ses créanciers.
Interrogé par le quotidien allemand "Bild", il a demandé à Athènes de présenter rapidement ses projets de réforme.
"Nous avons perdu beaucoup de temps", a-t-il ajouté. "Maintenant, les négociations progressent, mais il faut accélérer. Les nouveaux versements d'aide ne pourront avoir lieu qu'une fois que la Grèce aura terminé la prochaine phase de son programme de réformes."