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Athènes préfère un défaut sur le FMI plutôt que sur les salaires

Le ministre grec des finances Yanis Varoufakis estime que la Grèce est proche d'un accord avec ses créanciers. [AP Photo/Keystone - Petros Giannakouris]
Le ministre grec des finances Yanis Varoufakis estime que la Grèce est proche d'un accord avec ses créanciers. - [AP Photo/Keystone - Petros Giannakouris]
Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a envoyé des signaux contradictoires lundi soir, assurant "préférer un défaut de la Grèce sur le FMI plutôt que sur les salaires".

"Je pense que nous sommes très proches d'un accord" avec les créanciers, "peut-être dans une semaine", a lancé le ministre lors d'une interview sur la chaîne de télévision grecque Star.

Il a indiqué "qu'une rupture avec les créanciers n'est pas dans nos projets", pas plus qu'un "changement de monnaie".

Priorité aux salaires

Alors que le pays semble au bord du gouffre financier, avec 1,5 milliard d'euros à payer au Fonds monétaire international (FMI) en juin, et autant en salaires et pensions aux fonctionnaires et aux retraités grecs, le ministre a déclaré que "les pensions et les salaires étaient sacrés (...) une absolue priorité", et qu'il "préfère un défaut envers le FMI plutôt que sur les salaires".

Interrogé sur la capacité du pays à payer tout cela en juin, Yanis Varoufakis a d'abord éludé. Il a rappelé seulement que ce mois-ci, déjà, "il n'était pas certain que (la Grèce) pourrait rembourser 750 millions d'euros au FMI" le 12 mai, ce qu'elle a fait en définitive.

ats/ebz

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