"Je pense que nous sommes très proches d'un accord" avec les créanciers, "peut-être dans une semaine", a lancé le ministre lors d'une interview sur la chaîne de télévision grecque Star.
Il a indiqué "qu'une rupture avec les créanciers n'est pas dans nos projets", pas plus qu'un "changement de monnaie".
Priorité aux salaires
Alors que le pays semble au bord du gouffre financier, avec 1,5 milliard d'euros à payer au Fonds monétaire international (FMI) en juin, et autant en salaires et pensions aux fonctionnaires et aux retraités grecs, le ministre a déclaré que "les pensions et les salaires étaient sacrés (...) une absolue priorité", et qu'il "préfère un défaut envers le FMI plutôt que sur les salaires".
Interrogé sur la capacité du pays à payer tout cela en juin, Yanis Varoufakis a d'abord éludé. Il a rappelé seulement que ce mois-ci, déjà, "il n'était pas certain que (la Grèce) pourrait rembourser 750 millions d'euros au FMI" le 12 mai, ce qu'elle a fait en définitive.
ats/ebz