"J'ai un mandat constitutionnel et je suis résolu à remplir ce mandat qui s'achèvera le 14 janvier 2016", a affirmé le président guatémaltèque au cours d'une conférence de presse.
Le mouvement anticorruption a débuté au Guatemala après un scandale concernant l'existence d'un réseau de corruption et de fraude aux taxes douanières.
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L'affaire a été révélée le 16 avril par le parquet du Guatemala et la commission internationale contre l'impunité au Guatemala (Cicig), une entité de l'ONU chargée d'assainir le système judiciaire du pays.
Huit mois d'enquête
Selon une enquête qui a duré huit mois, le chef de ce réseau était Juan Carlos Monzon, secrétaire privé de la vice-présidente du Guatemala, Roxana Baldetti. Celle-ci a assuré qu'elle ignorait tout des agissements de son secrétaire, mais a néanmoins démissionné le 8 mai.
Juan Carlos Monzon, quant à lui, est en fuite. Plusieurs fonctionnaires ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire.
ats/ebz
Le Guatemala au 115e rang sur la perception de la corruption
Le Guatemala, dont plus d'un habitant sur deux vit sous le seuil de pauvreté, figurait au 115e rang sur 175 du classement mondial de l'ONG Transparency International sur la perception de la corruption en 2014.