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Hollande et Merkel veulent un accord "ambitieux" sur le climat

Le dialogue de Petersberg, est une réunion informelle sur le climat initiée en 2010 par Angela Merkel après l'échec du sommet de Copenhague en 2009. [Markus Schreiber]
Le dialogue de Petersberg, est une réunion informelle sur le climat initiée en 2010 par Angela Merkel après l'échec du sommet de Copenhague en 2009. - [Markus Schreiber]
François Hollande et Angela Merkel ont appelé mardi à trouver un accord "ambitieux, global et contraignant" sur le réchauffement lors de la conférence de l'ONU sur le climat en novembre à Paris.

La France et l'Allemagne "sont fermement résolues à déployer tous les efforts en vue de parvenir, à la fin de l'année à Paris, à un accord de l'ONU sur le climat", ont écrit les deux dirigeants dans une déclaration commune, à l'issue d'un sommet à Berlin destiné à préparer la conférence de Paris.

"Nous, les pays industrialisés, avons pendant des années très fortement contribué au réchauffement", a souligné la chancelière allemande, faisant de l'engagement de l'Union européenne "un acte de justice". "Nous avons le devoir de réussir", a renchéri le président français.

"Basculement radical"

Selon eux, si la conférence climat de Paris (COP 21) aboutit, le texte devra inclure "un basculement radical des investissements sur des infrastructures et des technologies sobres en carbone et une utilisation des terres respectueuse du climat".

Présente lundi, la conseillère fédérale Doris Leuthard avait elle insisté sur le caractère contraignant du nouvel accord pour tous les Etats.

agences/fisf

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"Accélérer" en vue d'un accord avec Athènes

Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont insisté mardi sur la nécessité d'"accélérer" les efforts pour arriver à un accord entre la Grèce et les institutions avec qui elle négocie pour éviter un défaut de paiement.

"La Grèce a des besoins qui ne peuvent pas attendre", a déclaré François Hollande à Berlin. Angela Merkel a appelé à "des progrès notables" dans ces discussions entre le gouvernement grec, le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE).