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Au moins 2000 migrants en danger au large de la Birmanie, selon l'ONU

Un bateau de migrants au large de l'Indonésie a vu s'affronter migrants birmans et bangladais
Un bateau de migrants au large de l'Indonésie a vu s'affronter migrants birmans et bangladais / 19h30 / 1 min. / le 19 mai 2015
L'ONU a alerté mardi qu'au moins 2000 migrants sont pris au piège des passeurs depuis des semaines sur des embarcations au large de la Birmanie.

Ces migrants sont "bloqués sur au moins cinq bateaux près des côtes de la Birmanie et du Bangladesh depuis plus de 40 jours", a déclaré Vivian Tan, porte-parole à Bangkok du Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies.

Elle a précisé que les migrants qui sont parvenus à quitter les navires ont décrit des conditions de vie catastrophiques sur ces embarcations, parlant de "pénurie alimentaire, de déshydratation et de violence à bord".

180 à 270 dollars pour débarquer

Ces embarcations seraient toujours contrôlées par les trafiquants, qui exigent entre 180 et 270 dollars pour permettre aux migrants de débarquer et de retourner dans l'Etat Rakhine en Birmanie où vivent les Rohingyas, ethnie musulmane considérée comme l'une des plus persécutées au monde.

En Asie du sud-est, l'exode de migrants du Bangladesh et de Birmanie fuyant la misère ou les persécutions dure depuis des années.

afp/olhor

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Appel commun du HCR et de l'OIM

Mardi, le HCR, le représentant spécial de l'ONU pour les migrations internationales et le développement, ainsi que l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont publié un plaidoyer commun pour une nouvelle fois faire pression sur les pays de la région.

"Nous demandons instamment aux dirigeants de l'Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande de protéger les migrants et les réfugiés bloqués sur des navires dans le golfe du Bengale et la mer d'Andaman, de faciliter leur débarquement en toute sécurité, et de donner la priorité à sauver des vies, protéger les droits et le respect humain dignité", ont-ils écrit.