"Cette proposition est inacceptable pour le Premier ministre. Il a parlé ce matin avec le ministre de la Défense et il a été décidé de geler la proposition", a indiqué un responsable gouvernemental.
Selon cette mesure, les milliers de Palestiniens employés en Israël devaient passer par quatre postes de contrôle pour se rendre sur leur lieu de travail et revenir chez eux par ces mêmes points de passage. A leur retour en Cisjordanie, les Palestiniens auraient dû prendre des autobus palestiniens et non plus israéliens pour les ramener chez eux.
Trois mois d'essai
Cette mesure s'inscrivait dans le cadre d'un projet pilote prévu pour durer trois mois. Elle était réclamée par le lobby des colons de Cisjordanie occupée depuis des années.
Selon une radio publique, le ministre de la Défense Moshé Yaalon estime que ces dispositions vont permettre de "mieux contrôler les Palestiniens et qui sortent d'Israël et de réduire les dangers de sécurité".
afp/dk
Vers un "régime d'apartheid", selon une militante pacifiste
"Cette décision et la poursuite de la colonisation prouvent que les colons nous mènent droit à un régime d'apartheid et à une faillite morale", a réagi Hagit Ofran, une dirigeante de l'organisation pacifiste La Paix Maintenant.
Les responsables militaires, de leur côté, ne sont pas favorables à cette séparation préconisée par les colons, a indiqué la radio de l'armée. Selon eux, les risques d'attentats étaient minimes.