Les vacanciers pourront nager tranquillement cet été sur 132 sites en Suisse, soit 14% de moins par rapport à l'année précédente. Parmi ces eaux, 128 se voient attribuer une qualité excellente dans une étude de l'Agence européenne pour l'environnement.
Seul 1,9% des sites ne sont pas conformes. Un taux qui figure dans la moyenne européenne. Parmi les quatre zones qui posent problème, trois se trouvent à Lausanne au bord du Lac Léman et une à Kaiseraugst (AG) au bord du Rhin.
Une carte interactive accompagnant le rapport en affiche les détails.
Un tiers des sites sans classification
Cependant, plus de 35% des eaux, trop récentes ou avec un nombre de prélèvements insuffisant, n'ont pu être classifiées. La Suisse est d'ailleurs le pays présentant le taux le plus élevé de zones de baignades classées comme nouvelles.
agences/sp
Les rivages scandinaves concentrent le plus de zones rouges
Sur les 21'000 sites dans les 28 Etats membres de l'Union européenne, 95% sont de qualité suffisante pour les vacanciers. Un chiffre presque équivalent à celui de 2014. La proportion des eaux de baignade "d'excellente qualité" (83%) est, elle, en très légère progression.
Dans l'UE, la Slovénie, Malte et Chypre se distinguent avec 100% d'eaux excellentes. A contrario, le plus grand nombre d'eaux à qualité insuffisante se répartit entre l'Italie (107 sites), la France (105) et l'Espagne (67 sites).
Parmi les destinations estivales européennes, la Croatie, Malte, Chypre, la Grèce, le Portugal et l'Italie font mieux, devant l'Espagne (85,6%). La France est à la traîne avec un taux d'excellence de 77,3%.
En proportion, les rivages scandinaves et baltes totalisent le plus de zones rouges. En matière d'eaux intérieures, l'Espagne, l'Irlande, les Pays-Bas et la France enregistrent le pourcentage le plus élevé de sites à problèmes, loin devant la Suisse.
Les laboratoires cherchent la présence de deux bactéries
Cet état des lieux est donné par les Etats, qui mesurent la présence de deux bactéries: Escherichia coli et les entérocoques intestinaux. Venant des eaux usées et du bétail, elles sont susceptibles de provoquer vomissements et diarrhées.
Afin de figurer dans la classification de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), les sites doivent présenter un échantillon pré-saisonnier, un prélèvement par mois, avec un minimum de quatre par saison, et des échantillons de quatre ans.