"Nous devons sauver des vies", a justifié le Premier ministre malaisien Najib Razak sur son compte Facebook.
Les bateaux transportent des Bangladais qui veulent échapper à la pauvreté ainsi que des membres de l'ethnie Rohingya, communauté musulmane persécutée et marginalisée. La Thaïlande, l'Indonésie et la Malaisie ont accueilli au total quelque 3000 naufragés en quelques jours.
Plusieurs bateaux refoulés
Les trois pays avaient cependant refoulé plusieurs bateaux chargés de migrants, dont des femmes et des enfants, entrés dans leurs eaux territoriales dans un "jeu de ping pong" condamné par les Nations unies et les organisations humanitaires.
La Malaisie et l'Indonésie ont fait volte-face mercredi, annonçant qu'elles mettaient fin à cette pratique controversée et proposaient d'accueillir les migrants actuellement en mer "à condition que leur relocalisation ou leur rapatriement par la communauté internationale soient effectifs dans l'année".
ats/ebz
Pressions internationales sur la Birmanie
Les Etats-Unis ont dépêché un secrétaire d'Etat adjoint en Birmanie, Antony Blinken, qui devait rencontrer des représentants des autorités à Nayipidaw, la capitale administrative birmane. Il a annoncé qu'il évoquerait la question, taboue en Birmanie, des discriminations subies par la minorité rohingya, considérée par l'ONU comme l'une des plus persécutées au monde.
Les ministres des Affaires étrangères de Malaisie, Anifah Aman, et d'Indonésie, Retno Marsudi, étaient eux aussi attendus à Naypyidaw.