"Nous avons fait ce que nous avions à faire, c'est maintenant au tour de l'Europe", a lancé Alexis Tsipras devant le comité central de son parti, assurant que le pays était dans "la dernière ligne droite d'une période douloureuse et difficile".
Alexis Tsipras a accusé "certains représentants de créanciers" de profiter du manque de liquidités dont souffre la Grèce pour renverser l'accord du 20 février. "Nous ne discuterons pas d'une dérégulation majeure du système salarial. Nous n'accepterons pas une nouvelle réduction des retraites", a-t-il ajouté.
Urgence
Le gouvernement d'Alexis Tsipras négocie pour obtenir des fonds d'aide bloqués par ses créanciers - UE, BCE et FMI - qui ont renfloué la Grèce à deux reprises, à hauteur de 240 milliards d'euros (249 milliards de francs).
Un accord est urgent car la Grèce n'a presque plus d'argent : elle survit depuis août 2014 en attendant que les créanciers lui versent la tranche de prêts de 7,2 milliards d'euros.
afp/pym
Poursuite du travail
Après une rencontre avec le Premier ministre grec vendredi à Riga, François Hollande et Angela Merkel ont rappelé que les Grecs devaient poursuivre leur travail avec les créanciers, la chancelière allemande insistant sur le fait que "beaucoup reste à faire" et "qu'il faut travailler très, très intensivement".