"Nous voulons assurer un minimum de solidarité" au sein de l'Union face à l'afflux en Méditerranée, "mais il n'est pas question" que cette mesure soit généralisée, a souligné le commissaire à l'Immigration, Dimitris Avramopoulos.
Le mécanisme de relocalisation des Syriens et Erythréens s'appliquera à 40'000 d'entre eux, arrivés en Grèce et en Italie après le 15 avril, a-t-il précisé. Selon lui, partager un chiffre inférieur "n'aiderait pas l'Italie et la Grèce".
Clé de répartition
La répartition doit se faire en fonction de la population et du PIB des Etats, leur taux de chômage et le nombre de demandeurs d'asile déjà accueillis.
La prise en charge des 20'000 personnes ayant besoin d'une protection internationale et actuellement installées hors d'Europe se fera également en fonction d'une clé de répartition.
La Commission européenne souhaite que ces accueils soient obligatoires, mais faute de base juridique, ils pourraient reposer uniquement sur une base volontaire.
ats/pym