Ce scrutin, marqué par la poussée du Mouvement 5 Etoiles (M5S) et de la Ligue du Nord, confirme aussi le recul de Silvio Berlusconi. Les candidats soutenus par le PD ont remporté cinq des sept régions en jeu. Il reste le premier parti de la péninsule avec environ 23% des suffrages, suivi par le mouvement contestataire Cinq étoiles à 18%, la Ligue du Nord à 12,5%, et Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, à 10,7% seulement.
Les élections régionales et municipales partielles en Italie ont été de plus marquées par une forte baisse de la participation: 53,9% contre 64,1% aux européennes.
La Ligurie perdue
Le PD conserve la Toscane, l'Ombrie, les Marches et les Pouilles, et a conquis la Campanie, la région de Naples. Il a en revanche perdu la Ligurie, la région de Gênes, au profit de Forza Italia. La Ligue du Nord a confirmé son emprise sur la Vénétie.
Cette bataille électorale est la première d'importance depuis les élections européennes remportées haut la main il y a un an par le parti de Matteo Renzi avec 40,1% des voix.
ats/tmun/grin
"Aux élections régionales, un stop pour Renzi"
La presse nationale italienne soulignait lundi l'affaiblissement relatif de Matteo Renzi: "Aujourd'hui pour Renzi, il est plus difficile de gouverner", commentait le journal de centre droit La Stampa, tandis que La Repubblica titrait: "Aux élections régionales, un stop pour Renzi".
Plusieurs commentateurs soulignaient aussi que, selon les projections, la Ligue du Nord, aux positions anti-européennes et souvent xénophobes, semble passer devant Forza Italia, le parti de centre droit fondé par Silvio Berlusconi, confirmant ainsi que son règne dans la droite italienne a vécu.