Les autorités ont inculpé en tout 42 personnes dans deux dossiers concernant l'effondrement du Rana Plaza, un immeuble d'ateliers textiles qui avait été construit sur terrain marécageux, près de la capitale Dacca.
L'enquête menée par la police bangladaise a révélé que les ouvriers ont été forcés à pénétrer dans l'immeuble, malgré d'importantes fissures découvertes la veille du drame, selon les déclarations de Bijoy Krishna Kar, un responsable de l'unité criminelle.
Arrêté alors qu'il fuyait
Sohel Rana avait été arrêté après une chasse à l'homme de quatre jours après l'effondrement de l'immeuble, alors qu'il essayait vraisemblablement de fuir vers l'Inde voisine.
Le drame représente le pire accident industriel de l'histoire du Bangladesh. Suite à l'effondrement, des appels s'étaient multipliés demandant davantage de sécurité dans les ateliers du pays, deuxième plus grand exportateur mondial de vêtements.
agences/tmun
Les autres inculpés
Parmi les autres inculpés figurent sept propriétaires d'ateliers situés dans le complexe et 12 ingénieurs mis en cause pour la violation des règles de sécurité et d'inspection du bâtiment.
Sohel Rana et 17 autres personnes sont également poursuivies pour des violations du code de la construction, pour avoir illégalement surélevé l'édifice de six étages, conçu à l'origine pour abriter un centre commercial, et l'avoir transformé en un complexe industriel de neuf étages.