Les négociations pour parvenir au déblocage sont entrées dans une phase décisive avec la mise au point, par Athènes et ses créanciers, de deux programmes de réformes concurrents que les protagonistes ont quelques jours pour concilier.
Le projet de la "troïka" (Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI) prévoit la reprise de l'aide financière en échange de réformes.
La proposition grecque de 46 pages de réformes et de mesures budgétaires a elle été envoyée lundi soir à la "troïka". "Un accord dépend désormais des dirigeants européens", selon Alexis Tsipras.
Première confrontation mercredi
Une première confrontation doit avoir lieu mercredi soir lors d'une rencontre entre Alexis Tsipras et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, avec l'espoir d'un accord vendredi, jour ou Athènes doit rembourser une tranche de prêts de 300 millions d'euros au FMI.
agences/fb
Divergences encore nombreuses
Si les détails des plans d'Athènes et de Bruxelles ne sont pas connus, les divergences semblent encore suffisamment nombreuses pour que Jeroen Dijsselbloem, patron de l'Eurogroupe et ministre des Finances des Pays-Bas, ait tempéré l'optimisme: "des progrès sont enregistrés, mais c'est vraiment insuffisant" a-t-il déclaré mardi.
"Nous n'y sommes pas encore", a également déclaré Annika Breidthardt, porte-parole de la Commission en charge des Affaires économiques.
Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a estimé qu'il reste "du chemin à faire", mais il a aussi évoqué des "progrès sérieux".