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L'Etat islamique engage une guerre de l'eau en Irak

Des combattants chiites contre l'EI dans la province d'Anbar, le 1er juin 2015.
Des combattants chiites contre l'EI dans la province d'Al-Anbar, le 1er juin 2015.
Le groupe Etat islamique (EI) a engagé une guerre de l'eau en Irak en fermant les vannes d'un barrage à Ramadi, rendant encore plus complexe l'opération de reconquête de cette ville.

La baisse du niveau du fleuve en aval provoque des coupures dans l'approvisionnement de Khaldiyah et Habbaniyah, deux zones encore sous contrôle gouvernemental à Al-Anbar, selon des responsables locaux.

"Daech mène désormais une sale guerre de l'eau", a dénoncé le chef du conseil provincial d'Al-Anbar: "Fermer l'eau est le pire crime qu'il puisse commettre. Cela va forcer les enfants, les femmes et les personnes âgées à fuir, ce qui lui permettra de lancer des attaques".

L'EI garde l'ascendant

Cette initiative de l'EI témoigne de la difficulté de la coalition internationale à reprendre les territoires conquis par les djihadistes en Irak et en Syrie.

Alors que la contre-offensive avance lentement pour reprendre la ville stratégique de Ramadi, aux mains de l'EI depuis le 17 mai, l'EI garde l'ascendant, comme l'a prouvé sa décision de fermer les vannes d'un barrage qui régule le cours de l'Euphrate.

agences/fme

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Plus de 10'000 combattants de l'EI tués, selon les Etats-Unis

Plus de 10'000 militants de l'Etat islamique ont été tués depuis le début des raids aériens de la coalition internationale contre les djihadistes en Irak et en Syrie il y a 9 mois. Ce chiffre a été articulé par le numéro 2 de la diplomatie américaine Antony Blinken.

"Nous avons vu des pertes énormes au niveau de Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique), plus de 10'000 depuis le commencement de cette campagne, et cela va finir par avoir un effet", a assuré mercredi Antony Blinken sur la radio France Inter, sans préciser s'il parlait de l'Irak, de la Syrie ou des deux pays.

Près de 40 morts dans une attaque du régime

Au moins 37 personnes, dont 10 enfants, ont été tués mercredi par des barils d'explosifs largués par l'armée gouvernementale contre des zones rebelles dans le nord de la Syrie, selon une ONG.

Les trois attaques ont visé la province d'Alep et celle d'Idleb dans nord-ouest du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Les organisations des droits de l'Homme fustigent régulièrement l'utilisation de barils d'explosifs, car il s'agit d'armes sans aucune précision, dont les principales victimes sont les civils.