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Manuel Valls tire à boulets rouges sur Nicolas Sarkozy au congrès du PS

Manuel Valls s'exprime devant le congrès du Parti socialiste.
Manuel Valls s'exprime devant le congrès du Parti socialiste / L'actu en vidéo / 1 min. / le 6 juin 2015
L'ancien président Nicolas Sarkozy "est un problème" pour la France, a déclaré samedi le Premier ministre Manuel Valls. Le chef du gouvernement s'exprimait devant le congrès du Parti socialiste.bn bn

Manuel Valls a répondu à l'ex-chef de l'Etat une semaine après le congrès de l'ex-UMP devenu "Les Républicains".

Nicolas Sarkozy, qui ne cache pas sa volonté de prendre en 2017 sa revanche de l'élection présidentielle perdue de 2012, avait accusé la gauche au pouvoir d'avoir "abandonné" et "trahi" la République et d'être d'une "terrifiante médiocrité".

Récidive exclue

"Par ses pratiques dans l'opposition, Nicolas Sarkozy est déjà un problème pour le pays", a contre-attaqué Manuel Valls dans son intervention au congrès du PS à Poitiers, censé ouvrir la voie à une candidature de François Hollande à un deuxième mandat.

"Parce que nous sommes tout sauf laxistes", a-t-il poursuivi dans une allusion à une autre critique récurrente de la droite. "Je ne veux pas que Nicolas Sarkozy récidive, qu'il fasse à nouveau ce qu'il a fait à notre pays quand il était au pouvoir". "Et je ne veux pas qu'il continue d'ouvrir un peu plus la porte à cet ennemi redoutable qu'est l'extrême droite".

agences/olhor

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Critique réitérée du nouveau nom de l'UMP

Manuel Valls a à son tour accusé la droite de ne conserver que le "vernis" de la République et d'en oublier le sens. Il a aussi reproché aux dirigeants de l'ex-UMP d'avoir "privatisé" un "bien commun" en se rebaptisant "Les Républicains".

"Derrière cette guerre du langage, ce trafic d'appellations, cette privatisation d'un bien commun, il y a une duperie", a-t-il ajouté. "Ce que cache le rhabillage de l'UMP, c'est un manque abyssal d'idées!".

L'identité de la gauche définie

Dans son discours, il a aussi assuré que son gouvernement devait "continuer à réformer", promettant le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu et assurant qu'il prendrait "ses responsabilités face au patronat.

"Etre de gauche, ce n'est pas faire le choix de la facilité", a-t-il jugé, lançant: "nous n'avons pas le droit de faiblir" mais assurant que "la gauche, c'est un mouvement, un mouvement généreux". "Etre de gauche, c'est avancer. Jamais reculer! La gauche, c'est progresser, et en même temps partager. La gauche, c'est élever chacun! Alors, soyons fiers d'être de gauche", a-t-il conclu.