La police a évalué le nombre des manifestants à 3600 environ. Les organisateurs en ont compté environ 5000. "Combattre le G7 pour la révolution", ou "G7 va au diable! J'aime Poutine", pouvait-on lire sur des banderoles.
Les manifestants ont conspué les forces de l'ordre, largement plus nombreuses, et quelques échauffourées ont eu lieu en fin d'après-midi avec jets de fumigènes par les manifestants et utilisation de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre. La police a déploré dans un tweet sept blessés dans ses rangs.
Policiers en alerte
Quelque 17'000 policiers allemands ont été mobilisés pour assurer la sécurité du sommet au château d'Elmau, situé au pied du Zugspitze, la plus haute montagne d'Allemagne. Deux mille policiers autrichiens se tiendront également en alerte de l'autre côté de la frontière, plus au sud.
agences/kg/olhor
Plusieurs dossiers brûlants
La chancelière allemande Angela Merkel recevra dimanche et lundi ses homologues américain, britannique, canadien, français, italien et japonais.
La réunion devrait être consacrée au dossier du changement climatique, à la lutte contre les épidémies, aux conflits du Moyen-Orient et à la récente escalade des combats en Ukraine.
La question de la dette grecque, qui pèse sur les marchés financiers, devrait également être évoquée en marge des discussions officielles.
Entretiens samedi déjà sur la Grèce
Le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre grec Alexis Tsipras se sont entretenus samedi pour faire "avancer les négociations avec la Grèce" sur le règlement de sa dette à la veille du G7, a-t-on indiqué de source diplomatique française.
L'entretien téléphonique à trois s'est déroulé en fin de journée. "Ils ont fait un point de situation pour faire avancer les négociations entre la Grèce" et ses créanciers à savoir le Fonds monétaire international (FMI), la Banque Centrale européenne (BCE) et l'Union européenne, selon la même source.