Les incidents se sont déroulés dans les Etats d'Oaxaca et du Guerrero, malgré le déploiement par le gouvernement fédéral d'importants effectifs militaires et policiers.
Parmi les manifestants figurent des enseignants radicaux et les parents des 43 étudiants disparus l'an dernier, qui dénoncent la collusion entre politique et narcotrafiquants.
A Tixtla, dans le Guerrero, les parents des jeunes probablement assassinés par un cartel de la drogue en relation avec le pouvoir local sont parvenus à faire annuler l'élection, après avoir incendié du matériel électoral.
Matériel électoral incendié
Ils ont affronté des résidents locaux qui défendaient les bureaux de vote, armés de bâtons et de pierres, tandis que des hélicoptères de la police survolaient la zone sans intervenir au sol.
De son côté, le syndicat des enseignants (CNTE) réclame le retrait de la réforme de l'éducation, un projet phare du président Peña Nieto. Dans l'Etat d'Oaxaca, les enseignants ont incendié des urnes électorales et un bus.
afp/olhor
Un scrutin émaillé d'incidents violents
Ces incidents violents interviennent au terme d'une campagne électorale au cours de laquelle au moins quatre candidats ont été assassinés, dont trois dans les Etats de Guerrero et Michoacan, en proie aux narcotrafiquants.
A Xolapa, au nord d'Acapulco, au moins dix personnes ont été tuées samedi lors d'affrontements entre membres d'une même milice d'autodéfense, sans doute pour le contrôle d'un territoire.
Durant la semaine, plusieurs sièges de partis traditionnels avaient été saccagés et l'accès à des dépôts de carburant bloqué.
Malgré ces incidents, les autorités ont exprimé leur confiance quant au bon déroulement du scrutin qui va permettre d'élire 500 députés, neuf gouverneurs et environ 900 maires.