George Osborne a profité d'un discours devant les financiers de la City pour exprimer son désir de réécrire l'un des principes fondateurs de l'UE, celui d'une union "sans cesse plus étroite", inscrit dans le traité de Rome. Cette question sera soumise aux Britanniques par voie de référendum d'ici 2017.
"Même le plus pro-Européen dans la salle pourrait remettre en question les bénéfices de l'appartenance britannique à l'UE", a-t-il dit.
Législation européenne critiquée
Le ministre s'en est pris à une "législation européenne mal conçue et malencontreuse". Il a qualifié celle-ci de "l'une des plus grandes menaces pour la compétitivité internationale" de la Grande-Bretagne.
Le Premier ministre David Cameron et son allié George Osborne prévoient de renégocier, avant le référendum, les liens qui unissent la Grande-Bretagne à l'UE.
Il a cherché par ailleurs à asseoir la crédibilité de sa politique économique, répétant son engagement pour des excédents budgétaires sur le long terme.
afp/fisf
Peines plus sévères pour les délinquants financiers
Autre intervenant de la soirée, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, a proposé une batterie de mesures visant à mieux encadrer les marchés financiers après une série de scandales impliquant le système bancaire.
Mark Carney suggère notamment d'étendre les condamnations en justice pour délit d'initié aux activités de courtage d'obligations, de devises et de matières premières (FICC) et de porter la peine maximale pour ces délits à 10 ans de prison.
Le secteur financier britannique, et international, a été secoué par plusieurs scandales.