La coalition menée par l'Arabie Saoudite "ne s'arrêtera pas sans application des résolutions du Conseil de sécurité (de l'ONU), et particulièrement la résolution 2216", a déclaré le ministre qatari des Affaires étrangères Khalid al-Attiya.
Il s'exprimait au sortir d'une réunion avec ses homologues des autres pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït et Oman. Seul Oman ne participe pas aux frappes aériennes au Yémen, commencées le 26 mars.
Négociations dès dimanche à Genève
La résolution 2216, adoptée le 15 avril, somme les Houthis de négocier, et de se retirer des territoires qu'ils ont conquis, et leur impose notamment un embargo sur les armes.
Un nouveau cycle de pourparlers sous l'égide de l'ONU doit s'ouvrir dimanche à Genève entre le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, les rebelles Houthis et d'autres groupes politiques pour trouver une issue au conflit, qui a fait plus de 2000 morts.
afp/fisf
La vieille ville de Sanaa touchée
Une frappe aérienne de la coalition arabe menée par l'Arabie saoudite a touché vendredi la vieille ville de Sanaa, faisant cinq morts et détruisant des habitations dans ce secteur classé par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité.
L'Unesco a aussitôt condamné ce raid, le premier à toucher directement le Vieux Sanaa depuis le lancement le 26 mars de la campagne aérienne contre les rebelles chiites Houthis et leurs alliés, selon des habitants.