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Plusieurs centaines de migrants campent dans la gare de Milan

Italie: l’afflux massif de migrants devient ingérable
Italie: l’afflux massif de migrants devient ingérable / 19h30 / 2 min. / le 12 juin 2015
Face à l'impossibilité de quitter l'Italie, des centaines de migrants africains campent dans et autour de la gare de Milan dans des conditions sanitaires toujours plus précaires.

Jusqu'ici relativement discrets, ces migrants sont désormais nombreux et bien visibles. Vêtus d'habits d'emprunt, assis en rond sous les arbres de la place ou sur les bancs de marbre dans le hall, à quelques mètres des démarcheurs de services de téléphonie mobile et des boutiques de parfum, ils attendent.

Leur but? Faute de lits dans les abris de la ville, s'arrêter quelques jours avant de continuer leur périple vers le nord de l'Europe. Mais, depuis que certains pays ont rétabli un contrôle à leurs frontières, un bouchon s'est formé. L'Autriche les a par exemple fermées de manière définitive.

Refoulés, certains migrants n'ont d'autre choix que de faire marche arrière. La gare de Milan devient alors un lieu de repli provisoire qui s'éternise.

Un grand nombre d'Erythréens

Plus de 50'000 personnes ont débarqué depuis le début de l'année sur les côtes italiennes, dont près de 6000 au cours du week-end dernier.

Parmi eux, la plupart viennent d'Erythrée, un pays accusé par l'ONU de violations des droits de l'homme "d'une portée et d'une ampleur rarement observées ailleurs" qui "pourraient constituer des crimes contre l'humanité".

>> A voir aussi, le sujet du 19h30 sur le secours de migrants en mer :

Tunisie: le Croissant-Rouge secoure les migrants en mer
Tunisie: le Croissant-Rouge secoure les migrants en mer / 19h30 / 2 min. / le 12 juin 2015

kg avec afp

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Sit-in pacifique de migrants à la frontière française

Une centaine de migrants désirant entrer en France se sont rassemblés vendredi sur des pelouses de la commune italienne de Vintimille, à quelques dizaines de mètres de la frontière, où la police française, confrontée à un afflux exceptionnel, a reçu pour consigne de ne pas les laisser passer.

Certains des migrants, assis devant l'ancien poste-frontière franco-italien en bord de mer, en présence de policiers italiens et français, avaient inscrit sur des cartons: "We need to pass" (nous avons besoin de passer) ou "We are not going back" (nous ne rebrousserons pas chemin).